Le rapport de recherche, PPCE-13 de 2007 – Facteurs contribuant au rendement en mathématiques et en sciences, est le premier d’une série dans laquelle l’ensemble de données du PPCE de 2007 sert à examiner des questions qui présentent un intérêt pour les responsables de l’élaboration des politiques et les praticiennes et praticiens en éducation au Canada. Il porte sur les composantes de mathématiques et de sciences du PPCE de 2007 et, plus particulièrement, sur les facteurs qui contribuent au rendement dans ces deux matières. 

Les résultats comparatifs révèlent des différences statistiques importantes dans le rendement des élèves, et ce, pour l’ensemble des instances et des groupes linguistiques. Bien que de telles différences soient d’une importance considérable sur le plan des politiques, une analyse approfondie indique toutefois que les différences entre instances sont faibles comparativement aux différences entre élèves et entre écoles. Cela a des implications majeures sur la modélisation statistique des différences entre instances et entre groupes linguistiques.

Parmi les conclusions majeures, notons les suivantes :

Caractéristiques des élèves

  • Le niveau scolaire des élèves et le nombre de livres à la maison (une mesure du statut socio-économique) sont les prédicteurs les plus uniformément positifs du rendement en mathématiques et en sciences.
     
  • L’emploi du français comme langue parlée à la maison est un prédicteur positif.  
     
  • L’effet du sexe est en faveur des garçons en mathématiques et en sciences. 
     
  • En mathématiques, les élèves nés au Canada réussissent moins bien que ceux qui sont nés en dehors du Canada; néanmoins, le contraire est vrai pour les sciences.  
     
  • Le fait d’aimer l’école, d’apprécier la lecture et d’avoir l’impression d’être une bonne lectrice ou un bon lecteur sont des indicateurs positifs du rendement en mathématiques et en sciences. 
     
  • Les résultats correspondant à des variables comme le temps consacré aux devoirs et le nombre de jours d’absence de l’école indiquent qu’un investissement accru de temps consacré à l’apprentissage est associé à un rendement plus élevé.

 

Caractéristiques des écoles

  • Les élèves des écoles privées ont un rendement plus élevé. 
     
  • Les écoles situées dans des collectivités de plus grande taille ont un rendement plus élevé en mathématiques, mais non en sciences.
     
  • L’effectif des classes semble ne faire qu’une mince différence quant au rendement en mathématiques ou en sciences.  

 

Effets liés aux instances

  • Les effets liés aux instances ou au groupe linguistique n’expliquent que 3 p. 100 de la variance totale du rendement en mathématiques et en sciences. 
     
  • L’ajout de variables propres aux élèves et à l’école qui sont associées à l’instance permet d’expliquer davantage la variance que l’emploi de variables propres aux élèves et à l’école à leurs niveaux mesurés.
     
  • Les variables propres à l’instance ne sont pas significatives sur le plan statistique : cela est lié au petit nombre d’unités utilisées pour l’analyse (15, en incluant les données par langue) et au grand nombre d’erreurs-types subséquentes.

 

Équité des systèmes scolaires au sein des instances

  • Certaines instances ont réussi, plus que d’autres, à réduire les disparités entre élèves et entre écoles.
     
  • Les différences de variance au niveau des écoles sont plus importantes en mathématiques qu’en sciences.
     
  • L’effet du statut socio-économique sur le rendement est similaire dans toutes les instances.